
Ce dont je veux parler c'est de la trahison, ou au moins de la démission des "élites" qui se réclamaient du socialisme et qui ont abandonné toute référence aux idéaux de la gauche en soutenant officiellement Macron, faisant fi d'une primaire où plus d'un millier d'électeurs ont choisi Hamon. Il est vrai que l'effondrement de la pensée politique au PS est la conséquence logique du règne de Hollande, artiste de la politique politicienne et de la tactique, d'abord en tant que premier secrétaire du PS, puis en tant que président, reniant très vite et sans (se) l'avouer, les engagements du Bourget.

Aujourd'hui, le seul qui ait pris la mesure du gouffre et dont le programme répond à ces enjeux dramatiques est Benoit Hamon. Il est le seul à avoir compris que le plein emploi d'antan ne reviendra plus : robotisation et mondialisation obligent.
Certes il a fallu du temps pour transformer des slogans en vrai programme. Mais c'est fait. Avec une mesure phare, mais ce n'est pas la seule : le Revenu Universel d'Existence. Non seulement il permet d'éviter une paupérisation encore plus forte, en assurant une meilleure répartition des revenus (et oui, les partageux ne sont pas morts), mais en plus il permet de rendre viables des emplois de services qui sans cela ne peuvent exister sur le marché du travail faute d'offreurs et de demandeurs.
C'est aussi le seul qui ait une vraie vision d'une Europe renouvelée, loin du repli sans lendemain sur les frontières nationales, préconisé par son concurrent Mélancholique. Mélanchon qui fidèle à ses origines trotskyste de l'OCI n'a qu'une obsession : tuer le PS qu'il n'a pu conquérir, en tuant l'espoir de la gauche du même coup.
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