Fillon ?

On n'est pas au confessionnal : quelques mea culpa ne vaudront pas absolution. Entre les "libéraux" qui vont rejoindre Macron et l'électorat populaire de droite tenté par la sirène de la droite extrême qui joue sur le registre populiste, le noyau Filloniste s'effrite, au profit de Macron.
Macron ?

Autre problème : tout repose que quelque chose d'éminemment fragile : la personnalité Christique du Messie Emmanuel. Derrière lui, des fans, un peu à l'image du mouvement qui soutenait Ségolène.
Macron disparu, que restera-t-il de sa bulle ? Peut-être plus qu'on ne peut le penser : Macron est le représentant rêvé de la nouvelle classe sociale dominante. Celle des cadres sups, bobos ou non, des professions intellectuelles, métropolitains, bénéficiaires en France de la mondialisation, et de ce fait fondamentalement attachés à l'Europe. C'est une classe minoritaire mais idéologiquement dominante aujourd'hui, et fortement liée au pouvoir économique.C'est devenu le terreau principal des Verts et du PS, ce qui explique largement les positions de ces partis. Si Macron n'était pas là, cette classe sécréterait un autre Macron.
De plus son programme n'a pas vraiment de consistance aujourd'hui, et peine à convaincre : des slogans ne font pas un programme. Lancer de vrais débats ne suffit pas à donner des réponses. Mêmes questions que pour Macron : quand quoi, plus précisément. Et sur le financement, les robots ont trouvé que ça tournait un peu à la galéjade.
Côté classe sociale, cela me semble un peu plus compliqué que côté Fillon ou Macron : sans doute plus populaire, mais est-ce si sûr ? Hamon est quand un digne rejeton de l'appareil du PS. Et la "classe populaire" ne sait plus à quel tribun se vouer : Mélenchon, Le Pen, Hamon ? Bref, la campagne piétine.
Macron disparu, que restera-t-il de sa bulle ? Peut-être plus qu'on ne peut le penser : Macron est le représentant rêvé de la nouvelle classe sociale dominante. Celle des cadres sups, bobos ou non, des professions intellectuelles, métropolitains, bénéficiaires en France de la mondialisation, et de ce fait fondamentalement attachés à l'Europe. C'est une classe minoritaire mais idéologiquement dominante aujourd'hui, et fortement liée au pouvoir économique.C'est devenu le terreau principal des Verts et du PS, ce qui explique largement les positions de ces partis. Si Macron n'était pas là, cette classe sécréterait un autre Macron.
Hamon ?
S'il a réussi une alliance à l'arrache avec les Verts, il a échoué sur deux plans qui étaient indispensables à celui qui veut vraiment présider (voir mon billet précédent) : pas de soutien avéré de la "gauche protestaire", un soutien mou du PS dont bien des cadres et des élus sont gagnés par la Macronité, base sociale oblige. D'aucuns parlent de 20%, la réalité est probablement plus proche de 60%.De plus son programme n'a pas vraiment de consistance aujourd'hui, et peine à convaincre : des slogans ne font pas un programme. Lancer de vrais débats ne suffit pas à donner des réponses. Mêmes questions que pour Macron : quand quoi, plus précisément. Et sur le financement, les robots ont trouvé que ça tournait un peu à la galéjade.
Côté classe sociale, cela me semble un peu plus compliqué que côté Fillon ou Macron : sans doute plus populaire, mais est-ce si sûr ? Hamon est quand un digne rejeton de l'appareil du PS. Et la "classe populaire" ne sait plus à quel tribun se vouer : Mélenchon, Le Pen, Hamon ? Bref, la campagne piétine.
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